Origine
Selon The Urban Dictionary, ce terme provient du jargon jamaïcain se référant à l’onomatopée des bandes dessinées. Cette expression a été popularisée avec le succès de la chanson Bling Bling, un tube de 1999 de BG, un rappeur de La Nouvelle-Orléans, membre des Cash Money Millionaires. Toutefois, c'est le rappeur Lil Wayne qui, lors d'une session studio, réinventa ce terme en référence au bruit que font les chaînes portées autour du cou.
Le style « bling-bling » était très courant des débuts du rap jusqu’à la fin des années 1980 où il a pratiquement disparu pour laisser place à un style plus sobre dans les années 1990.
Il revient en force depuis le début du xxie siècle avec des artistes comme Lil' Jon, Lil' Wayne, Diddy, Rick Ross et grâce aux Ca$h Money, l’arrivée du Crunk et précédemment la vague Dirty South, qui exacerbe les signes de richesse tels que l’argent, les bijoux, les voitures modifiées, et le style de vie bling-bling.
On retrouve parmi le bling-bling de massives chaînes en or, des montres et des bagues avec des diamants, des Pimp cups, sorte de trophée, de coupe, – comme celles de Lil' John, estimée à plusieurs milliers de dollars –, et des grillz, recouvrant les dents.
En France, l’expression est utilisée pour qualifier Nicolas Sarkozy par certains critiques, notamment le journaliste Nicolas Domenach de l'hebdomadaire Marianne pour fustiger l'affichage ostentatoire de signes extérieurs de richesse, comme les montres ou les lunettes de soleil de grandes marques, la soirée au Fouquet's le soir de son élection, ainsi que les vacances sur le yacht de Vincent Bolloré1,2,3. On a alors parlé de « droite bling-bling », inspirée de l'expression « gauche caviar ». Nicolas Sarkozy a ultérieurement lui-même reconnu des erreurs dans la perception « bling-bling » de son style.
Le film Astérix aux jeux Olympiques a aussi été qualifié de bling-bling à cause de son coût prohibitif et d'une promotion basée sur ce coût.
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